Un Casque bleu a été tué et huit autres ont été gravement blessés vendredi lors d'une attaque près de Tombouctou, dans le nord du Mali, pays en proie à la propagation jihadiste et aux
violences de toutes sortes, selon les informations fournies par l'ONU.
Un Casque bleu sénégalais près d'un véhicule blindé de l'ONU, dans cette photo d'archives prise dans le village d'Ogossagou, dans la région de Mopti, au Mali. Un Casque bleu sénégalais près d'un véhicule blindé de l'ONU, dans cette photo d'archives prise dans le village d'Ogossagou, dans la région de Mopti, au Mali. © Amaury Hauchard, AFP Texte par : FRANCE 24 Suivre PUBLICITÉ Les soldats de la paix endeuillés au Mali : une attaque près de Tombouctou, dans le nord du pays, s'est soldée par la mort d'un Casque bleu, tandis que huit autres ont été gravement blessés, vendredi 9 juin. Le Mali est fragilisé par la propagation jihadiste et par diverses violences, a indiqué la mission de l'ONU Minusma.
Une patrouille "a été la cible d'une attaque complexe" près de Ber, où elle a d'abord heurté une mine avant d'être prise pour cible par des tirs, a rapporté la Minusma sur Twitter, des informations confirmées à l'AFP par une porte-parole.
"Un Casque bleu a été tué et huit autres ont été grièvement blessés", a annoncé la Minusma. Les Casques bleus faisaient partie du contingent burkinabè, a précisé un responsable de l'ONU.
La Minusma, cible privilégiée Le chef de la Minusma a fermement condamné cet acte lâche contre sa patrouille. "Cette perte tragique est un rappel brutal des risques auxquels nos soldats de la paix sont confrontés, alors qu'ils travaillent sans relâche pour apporter stabilité et paix au peuple malien", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le Mali est en proie depuis 2012 à une crise sécuritaire profonde qui a commencé dans le nord du pays et s'est propagée au centre ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger voisins. Il subit les exactions de groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique, ainsi que les violences des groupes d'autodéfense autoproclamés, des bandits et même des forces régulières.
Avec environ 12 000 soldats déployés, la Minusma est une cible privilégiée des jihadistes qui visent la présence étrangère et les symboles de l'État. Foto-Arensond, Wikimedia commons.