Le Royaume-Uni a récemment simplifié ses règles d'entrée pour les étudiants des pays de l'UE, facilitant ainsi leurs voyages linguistiques et culturels dans le pays. Depuis le départ formel du
Royaume-Uni de l'UE en 2021, les étudiants français et d'autres pays de l'UE étaient soumis à des réglementations plus strictes pour ces visites éducatives.
Suite à des discussions entre le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le président français Emmanuel Macron en mars, un changement significatif a été mis en œuvre. Les étudiants de l'UE peuvent désormais entrer au Royaume-Uni en utilisant leur carte d'identité nationale au lieu de leur passeport, rétablissant ainsi les conditions de voyage d'avant le Brexit.
Cette modification ne concerne pas les ressortissants non-UE fréquentant des écoles françaises ; ils ont toujours besoin de passeports pour entrer. Cependant, le gouvernement britannique a supprimé l'obligation pour eux d'obtenir un visa, auparavant au prix de 120 euros.
Bien que saluée comme un changement bienvenu par l'Association britannique des voyages éducatifs (Beta), elle a souligné que ces ajustements, bien que positifs, ne répondent pas entièrement aux besoins de l'industrie. Emma English, directrice exécutive de l'association, a souligné la nécessité d'un programme de voyage en groupe pour les jeunes permettant à des résidents de moins de 18 ans de l'UE de visiter la Grande-Bretagne pour des voyages éducatifs et culturels d'une durée maximale de six semaines. Beta prévoit de plaider en faveur de l'extension de ce programme en France et dans d'autres pays européens.
En France, le directeur d'une organisation proposant des voyages scolaires, Edward Hisbergues de PG Trips, a salué la simplification des restrictions, prévoyant une augmentation des visites. Hisbergues a souligné l'importance de ces changements, notant un déclin des excursions au Royaume-Uni en raison de coûts élevés. Il a exprimé sa gratitude pour l'image renouvelée du Royaume-Uni en tant que pays accueillant pour les enseignants et les étudiants français, selon des commentaires faits à l'Agence France-Presse (AFP). Foto-dannyman, Wikimedia commons.