Le match entre Nantes et Toulouse s'est déroulé samedi soir sous un important dispositif de sécurité. Le tribunal administratif de Paris, saisi en référé, a donné tort
samedi au préfet de police qui voulait interdire un rassemblement syndical aux abords du Stade de France pour la finale de la coupe de France de football, à laquelle doit assister Emmanuel Macron.
Le président français ne remettra pas non plus la Coupe au vainqueur depuis la pelouse, comme il en était l'usage depuis trois ans et la crise du Covid-19. Les organisations syndicales ont commencé à distribuer des cartons rouges et des sifflets aux spectateurs du Stade de France pour qu'ils manifestent leur rejet de la réforme des retraites et leur mécontentement vis-à-vis du chef de l'État.
Les manifestants ayant annoncé une "simple distribution de tracts contre la réforme des retraites", le préfet de police n'a pas apporté "d'éléments suffisants concernant les risques de troubles à l'ordre public ou des difficultés spécifiques dans ses missions de maintien de l'ordre", a estimé le tribunal. Les syndicats et la Ligue des droits de l'Homme (LDH) ont saisi la justice, qui a finalement autorisé la manifestation. Des milliers de policiers et gendarmes ont été mobilisés pour assurer la sécurité des supporters et des personnalités présentes. La rencontre historique entre Nantes et Toulouse, qui s'est soldée par une victoire de Nantes, a été perturbée par le contexte social tendu. Foto-Chabe01, Wikimedia commons.