La région de Champagne en France a été le théâtre d'une série d'enquêtes déclenchées à la suite de problèmes préoccupants liés à la récolte récente du raisin. Céline Fassey, procureure
adjointe à Châlons-en-Champagne, a confirmé le lancement de deux enquêtes concernant d'éventuels cas de traite des êtres humains. Ces enquêtes concernent des activités présumées à Nesle-le-Repons et à Mourmelon-le-Petit.
Les incidents ayant déclenché ces enquêtes ont été révélés en septembre. À Mourmelon-le-Petit, situé au sud-est de Reims, un arrêté préfectoral émis le 8 septembre a entraîné la fermeture d'un bâtiment de qualité médiocre où résidaient environ 160 vendangeurs ukrainiens. Par la suite, à la mi-septembre, le service de l'inspection du travail a identifié un bâtiment à Nesles-le-Repons où 52 travailleurs d'origine malienne, mauritanienne et sénégalaise vivaient dans des conditions de vie médiocres.
Dans les deux cas, les arrêtés préfectoraux ont documenté la présence de nombreux couchages de fortune, une infrastructure en détérioration, des conditions de vie médiocres et insalubres, un manque de propreté et de désinfection adéquates, des zones de toilettes et des espaces communs déplorables, ainsi que l'accumulation de déchets dans les sanitaires. De plus, un risque d'incendie a été signalé dans ces installations. Foto-Rob & Lisa Meehan, Wikimedia commons.