Les Britanniques qui possèdent des résidences secondaires en Espagne pourraient bientôt voir la fin de la limite de visite post-Brexit de 90 jours, alors que le gouvernement espagnol rejoint la
France pour demander la suppression de cette règle impopulaire. Actuellement, les citoyens britanniques peuvent séjourner dans leurs résidences secondaires pendant seulement 90 jours sur une période de 180 jours, nécessitant un visa de long séjour pour des séjours prolongés.
Le gouvernement espagnol reconnaît l'impact négatif de cette règle sur les voyageurs britanniques et exprime son intérêt à faire pression sur l'UE pour obtenir une exception. Le ministre espagnol du Tourisme par intérim, Hector Gomez, souligne la nécessité d'une solution venant de l'UE.
La France a déjà pris des mesures pour résoudre ce problème, avec son Sénat adoptant un amendement accordant aux propriétaires britanniques de résidences secondaires un droit automatique à un visa de long séjour. Cette démarche fait suite à la punition perçue des touristes britanniques par le Brexit. La loi doit encore être débattue à l'Assemblée nationale française et fait face à l'opposition du gouvernement d'Emmanuel Macron.
Les militants, tels que « 180 jours en Espagne », saluent les développements et espèrent une reconnaissance similaire en Espagne. Hector Gomez aurait discuté de la question lors d'une importante réunion avec Jennifer Anderson, directrice des affaires consulaires et des crises du Royaume-Uni.
Le plafond de 90 jours affecte les résidents britanniques à temps partiel, créant un sentiment d'injustice. Le Royaume-Uni représente le marché touristique le plus important de l'Espagne, avec deux millions de Britanniques ayant visité le pays l'année dernière. L'économie espagnole dépend fortement du tourisme, rendant la modification proposée de la règle cruciale pour les deux pays.
Le problème découle des règles de l'espace Schengen, limitant les citoyens non-UE, y compris les Britanniques, à un séjour maximal de 90 jours sur une période de 180 jours. Un dépassement peut entraîner des sanctions, des amendes, des peines de prison, la déportation et des interdictions d'entrée.
Bien que la situation évolue en France et en Espagne, la décision ultime appartient à l'UE, nécessitant une collaboration et des exceptions pour accueillir les propriétaires britanniques de résidences secondaires. Foto- es:Usuario:Kokoo, Wikimedia commons.