Le Maroc a exprimé des critiques envers la France pour ne pas avoir reconnu ouvertement la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, une région située au sud du Maroc.
La référence de Mohammed VI au Sahara occidental comme un "prisme" en août 2022 était claire et portait des implications significatives. Pour Rabat, l'époque de la prudence diplomatique est révolue. Il est maintenant temps de distinguer les véritables alliés de ceux qui ne le sont pas. Dans son discours remarquable, le Roi a exhorté les "partenaires" du royaume, dont les positions sur la question du Sahara sont floues, à apporter de la clarté.
Principalement, cette allusion était dirigée vers la France, qui n'a pas encore formellement reconnu la "souveraineté" du Maroc sur le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole contestée par le Front Polisario, soutenu par l'Algérie. Paris, tiraillé entre Rabat et Alger, a été prudent et hésitant, refusant de prendre un engagement définitif.
Cette approche prudente a frustré le Maroc et a intensifié les tensions diplomatiques en cours entre les deux nations. Le conflit frontalier sur la région du Sahara remonte à l'époque de la colonisation française en Algérie, probablement au cœur de la crise bilatérale. Les médias proches du palais marocain ont rendu ce point explicite. "Il est fort probable que si le Président Macron prenait la décision historique demain de reconnaître la revendication marocaine sur le Sahara (...), le partenariat franco-marocain entamerait un nouveau chapitre", comme l'a déclaré le journal en ligne Hepsress. Foto-YoTuT from United States, Wikimedia commons.