Le chef d'état-major des armées du pays a annoncé jeudi "souscrire à la déclaration" des militaires putschistes. Le président Mohamed Bazoum est détenu par la garde présidentielle depuis
mercredi, les frontières ont été fermées et un couvre-feu instauré. La Russie, l'Union européenne et l'Onu appellent à sa "libération immédiate".
L'armée nigérienne se rallie aux putschistes. Le chef d'état-major des armées du Niger a annoncé, jeudi 27 juillet, "souscrire à la déclaration" des militaires putschistes lue mercredi soir à la télévision nationale, mettant "fin au régime" du président Mohamed Bazoum, séquestré par des membres de la garde présidentielle.
Le commandement militaire des Forces armées nigériennes (FAN) a "décidé de souscrire à la déclaration des Forces de défense et de sécurité", indique un communiqué signé du chef d'état-major, le général Abdou Sidikou Issa, afin d'"éviter une confrontation meurtrière entre les différentes forces".
Auparavant le président Bazoum avait rejeté le coup de force des militaires. "Les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés. Tous les Nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront", avait-il déclaré dans un message publié jeudi matin sur Twitter, rebaptisé X, quelques heures après que des militaires avaient affirmé sur la télévision nationale l'avoir renversé.
"Nous sommes les autorités légitimes et légales", avait de son côté déclaré sur France 24 Hassoumi Massoudou, chef de la diplomatie nigérienne et chef du gouvernement par intérim en l'absence du Premier ministre qui était en déplacement au moment du putsch. Foto-NigerTZai, Wikimedia commons.