Un sénateur français, Joël Guerriau, a été appréhendé sous suspicion d'avoir prétendument drogué une autre députée dans le but de commettre une agression sexuelle, selon des rapports.
L'incident s'est produit lorsque la députée non nommée a pris un verre avec Guerriau mardi soir et a ensuite signalé se sentir mal. Suite à cela, elle a été conduite à l'hôpital, où des tests ont révélé des traces d'ecstasy dans son système. En réponse, la femme a déposé une plainte pénale.
Guerriau, membre du parti centriste Horizons et l'un des 18 indépendants de la chambre haute française, a été placé en garde à vue à son domicile parisien. Cependant, il n'a pas été formellement inculpé. Son avocat a souligné que la situation est loin des implications suggérées par les premiers rapports de presse.
L'avocat a exprimé sa frustration quant aux détails divulgués de l'enquête et a souligné la disparité dans la divulgation des informations, indiquant que tandis que le nom de son client a été rendu public, l'identité de la plaignante est restée protégée.
Ancien banquier et maire, Guerriau est entré au Sénat en 2011 et occupe le poste de vice-président de la commission des affaires étrangères et militaires.
Selon le parquet de Paris, Guerriau a été détenu sous suspicion d'administration d'une substance sans consentement pour altérer le jugement ou l'autodétermination, potentiellement pour faciliter une agression sexuelle. Les procureurs ont déclaré que, en raison de la nature de l'accusation, l'immunité parlementaire ne s'appliquerait pas.
En cas de culpabilité, l'infraction pourrait entraîner une peine pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison et une amende de 75 000 €. Christophe Béchu, un collègue de parti et ministre, a souligné que si des doutes persistaient concernant les allégations, l'appartenance de Guerriau au parti serait examinée lors d'une réunion imminente des responsables d'Horizons. Foto-Paul Brounais, Wikimedia commons.