La France a annoncé le déploiement de 7 000 soldats en réponse à une attaque au couteau mortelle impliquant un professeur par un suspect d'origine tchétchène. L'attaque a eu lieu dans la
ville d'Arras, dans le nord-est de la France, et a entraîné la mort d'un enseignant, tandis que trois autres ont été grièvement blessés. Le suspect présumé, Mohammed Moguchkov, a crié "Allahu Akbar" pendant l'incident, suggérant un lien probable avec la violence en cours au Moyen-Orient. Le président français Emmanuel Macron a qualifié l'attaque d'"acte de terreur islamiste".
Les soldats seront déployés dans le cadre de l'opération Sentinelle, une opération militaire française impliquant 10 000 soldats et 4 700 policiers et gendarmes, visant à protéger les zones sensibles du pays contre le terrorisme. Le déploiement sera terminé d'ici lundi soir.
L'attaquant, Moguchkov, est un homme dans la vingtaine originaire de la région caucasienne du sud de la Russie, principalement musulmane, de Tchétchénie. Il figurait déjà sur une liste de surveillance de la sécurité nationale française connue sous le nom de "Fiche S" et était sous surveillance de l'agence de renseignement intérieur de la France, la DGSI.
La victime, un enseignant français, a été poignardée à mort, tandis que d'autres, dont un agent de sécurité scolaire et un enseignant, ont été blessés. Une femme de ménage a également été blessée. Heureusement, aucun élève de l'école n'a été blessé lors de l'attaque.
La France a connu une série d'attaques par des extrémistes islamistes depuis 2015, dont les attentats de novembre 2015 à Paris, revendiqués par le groupe État islamique (EI), qui ont fait 130 morts.
En réponse à l'incident, Macron a appelé à l'unité et à la solidarité entre les Français, soulignant la nécessité de rester unis. Il a également renforcé les mesures de sécurité dans les installations religieuses et culturelles en France, et le ministre français de l'Éducation, Gabriel Attal, a appelé au renforcement immédiat de la sécurité dans les écoles.
L'attaque survient presque trois ans après la décapitation de l'enseignant Samuel Paty le 16 octobre 2020, près de son école dans la banlieue de Paris, également par un homme d'origine tchétchène. Foto-Alex Proimos from Sydney, Australia, Wikimedia commons.