Alors que les émeutes continuent d'agiter le pays après la mort du jeune Nahel, 45 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Le président Emmanuel
Macron recevra les présidents du Parlement ainsi que les "plus de 220 maires des communes victimes d'exactions". Suivez heure par heure l'évolution de la situation.
Emmanuel Macron entouré de la Première ministre Elisabeth Borne et du ministre de l'Économie Bruno Le Maire à la réunion de crise du gouvernement le dimanche 2 juillet.
Le président de la République Emmanuel Macron recevra lundi 3 juillet la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et celui du Sénat Gérard Larcher, et mardi 4 juillet les maires des "plus de 220 communes victimes d'exactions", a annoncé dimanche un participant à l'issue d'une réunion autour du chef de l'État.
"Le président a aussi demandé à la Première ministre Elisabeth Borne de recevoir les présidents de groupes politiques au Parlement" lundi, a-t-on ajouté de même source.
Emmanuel Macron "souhaite débuter un travail minutieux et de plus long terme pour comprendre en profondeur les raisons qui ont conduit à ces événements", a-t-elle souligné.
21 h 43 : le maire d'une ville du Rhône visé par un dispositif d'incendie
Un dispositif destiné "sans ambiguïté" à provoquer un feu a été retrouvé ce matin au domicile du maire de Charly, une petite ville du Rhône au sud de Lyon, ont indiqué dimanche ses services.
"Heureusement, aucune victime n'est à déplorer", indique la municipalité dans un communiqué, précisant que la brigade de gendarmerie d'Irigny est intervenue, qu'une plainte a été déposée et le procureur de la République informé. "C'est un choc", a réagi l'élu, Olivier Araujo, sur France 3, ajoutant qu'il "ne baisse pas les bras".
21 h 40 : François Hollande appelle à "l'unité nationale" et au rétablissement "de l'autorité"
"Le seul principe qui vaille" face aux violences actuelles, "c'est celui de l'unité nationale", a estimé l'ex-président français François Hollande, appelant au rétablissement de "l'ordre républicain".
"Unité nationale pour soutenir la famille du jeune Nahel, unité nationale pour la justice, et soutien aux forces de l'ordre et aux autorités publiques", a ajouté le prédécesseur d'Emmanuel Macron. "Il est très important de remettre de l'autorité et de l'ordre", a-t-il insisté après cinq nuits d'émeutes, soulignant qu'"aucune cause sociale ne justifie le recours à la violence". Foto-Presidencia de la República Mexicana, Wikimedia commons.