Le président français, Emmanuel Macron, a condamné "avec la plus grande fermeté" le coup d'État militaire en cours au Niger, le considérant comme dangereux pour la région. Depuis la
Papouasie-Nouvelle-Guinée, où il se trouvait en visite officielle, il a appelé à la libération du président Mohamed Bazoum, détenu par les putschistes depuis près de 48 heures.
Selon le Quai d'Orsay, la France ne reconnaît pas les autorités issues du putsch et considère Mohamed Bazoum comme le seul président légitime de la République du Niger, étant démocratiquement élu.
Le président Macron a évoqué le coup d'État comme "parfaitement illégitime et profondément dangereux", et a appelé à la restauration de l'ordre constitutionnel dans le pays. La France refuse de reconnaître les autorités issues du putsch mené par le général Abdourahamane Tchiani.
La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a également déclaré que la France ne considère pas la "tentative" de coup de force comme définitive, laissant ouvertes des "possibilités de sortie". Emmanuel Macron a personnellement plaidé pour la libération du président Bazoum, soulignant l'importance de le libérer en toute sécurité, ainsi que sa famille.
La Cédéao a également exigé la libération immédiate du président Bazoum et prévoit de tenir une réunion au sommet dimanche pour discuter d'éventuelles sanctions. La France soutient cette position et condamne fermement la tentative de coup d'État.
La situation reste tendue, mais la communauté internationale continue de faire pression pour le retour à l'ordre constitutionnel au Niger. Foto-Jacques Paquier, Wikimedia commons.