Des protestataires ont envahi brièvement le siège des Jeux Olympiques 2024 à Paris, allumant des fusées éclairantes et scandant "Pas de retrait, pas d'Olympiades !"
Cette action est le dernier point de tension dans un long bras de fer entre les membres du syndicat CGT (Confédération générale du travail) et le président français Emmanuel Macron concernant les réformes des retraites proposées.
Plus tôt cette année, le président Macron a signé une loi portant l'âge de la retraite de 62 à 64 ans, mais des discussions auront lieu aujourd'hui sur un projet de loi proposé par le parti centriste Liot visant à mettre en veilleuse cette réforme.
Un porte-parole des Jeux a déclaré à Reuters : "Plusieurs dizaines de militants de la CGT sont entrés dans le bâtiment pendant quelques minutes pour déployer des banderoles contre la réforme des retraites. Il n'y a eu aucune violence et aucun dégât."
La CGT demande l'abandon des projets d'augmentation de l'âge de la retraite de 62 à 64 ansTwitter/Clement Lanot
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La police française s'était préparée à des manifestations aujourd'hui, annonçant le 4 juin son intention de déployer 11 000 policiers, dont 4 000 à Paris, pour réprimer les troubles.
Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a tweeté que le renforcement des forces de l'ordre permettrait "d'assurer la sécurité des manifestations et de garantir le droit de manifester", en cette quatorzième journée consécutive de protestation à l'échelle nationale.
La Confédération générale du travail (CGT) est un syndicat français d'extrême gauche dirigé par Sophie Binet.
Binet a déclaré à BFM TV dimanche : "Nous ne demandons pas la chute du gouvernement, mais la chute de la réforme des retraites." Foto-Anne Jea., Wikimedia commons.