Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a signé cinq arrêtés d'interdiction visant des manifestations et des événements organisés par des associations proches ou
liées à l'extrême droite, prévus les 13 et 14 mai à Paris, à la demande du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Les arrêtés ont justifié cette mesure d'une ampleur inédite par "des risques de troubles à l'ordre public".
Dans un communiqué, la Préfecture de police de Paris a également déclaré que la décision visait à "prévenir les risques de troubles à l'ordre public, d'appels à la violence contre des groupes de personnes, ainsi que le risque que des slogans ou propos de nature à mettre en cause la cohésion nationale ou les principes consacrés par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, et par la tradition républicaine soient prononcés".
L'un des arrêtés concerne une marche prévue le samedi, entre la place Denfert-Rochereau et la place Vauban, dans les 14e et 7e arrondissements de Paris, organisée par l'association Place d'Armes.
Cette dernière est à l'origine de la "tribune des généraux" contre le "déclassement de la France" publiée en avril 2021 dans l'hebdomadaire Valeurs Actuelles, à laquelle devait se joindre le collectif "Liberté-vérité-citoyens et gilets jaunes apartisans". Foto-Krokodyl, Wikimedia commons.