Naufrage de migrants en Grèce : trois corps repêchés par les garde-côtes

Les garde-côtes grecs, qui poursuivaient leurs recherches lundi pour retrouver les disparus du tragique naufrage du 14 juin au large de la Grèce, ont repêché trois corps "dans un état

de décomposition avancée". Cependant, ils n'étaient pas en mesure de confirmer s'il s'agissait des corps de migrants ayant péri dans le naufrage.

Trois corps ont été retrouvés lors des recherches de survivants du tragique naufrage d'un navire de migrants au large de la Grèce, qui a fait au moins 78 morts.

Les trois corps "étaient dans un état de décomposition avancée" et il était impossible de déterminer leur sexe, ont déclaré les garde-côtes grecs le lundi 19 juin.

Ils ont été repêchés à l'ouest de la péninsule du Péloponnèse, dans la zone où un vieux chalutier transportant des centaines de migrants a fait naufrage mercredi matin, a précisé la porte-parole des garde-côtes à l'AFP.

Interrogés, les garde-côtes n'étaient toutefois pas en mesure de confirmer que les trois corps repêchés étaient ceux de migrants ayant péri dans le naufrage.

Jusqu'à présent, seules 104 personnes ont pu être secourues, dont 47 Syriens, 43 Égyptiens, 12 Pakistanais et deux Palestiniens, selon les autorités grecques le 14 juin.

De nombreux proches de migrants présents à bord du bateau naufragé se sont rendus en Grèce ces derniers jours pour obtenir des nouvelles des victimes.

 

Plus de 140 Syriens se trouvaient à bord et un grand nombre d'entre eux sont portés disparus, ont indiqué des proches à l'AFP.

Un candidat de droite exclu pour propos racistes

Un candidat de droite aux prochaines élections législatives a été exclu vendredi soir de son parti, la Nouvelle-Démocratie (ND de l'ex-Premier ministre Kyriakos Mitsotakis), en raison de ses propos jugés racistes après ce naufrage au large de Pylos (sud).

Tout en regrettant la perte "tragique" de migrants en Méditerranée, dont "des enfants", le candidat à la députation sous l'étiquette ND, Spilios Kriketos, avait déclaré jeudi que la Grèce "ne pouvait pas tolérer plus de migrants", les accusant pour la plupart de voler, lors d'une entrevue sur la chaîne YouTube Kontra. Foto- Mstyslav Chernov/Unframe, Wikimedia commons.